Echange culturel et linguistique entre le Valais et l’Argentine, 2017

Echange culturel et linguistique entre le Valais et l’Argentine, 2017

Poursuivant sur la voie des échanges entre des élèves de Sion et de l’Entre Rios (Argentine), les professeurs Fidel Fernandez du lycée-collège des Creusets et Olga Bonvin de Colon ont lancé cette année 2017 une nouvelle expérience : l’étudiante Lucia Hoet a passé un mois en Valais en janvier, logeant à Savièse et étudiant au lycée-collège des Creusets à Sion, profitant de son séjour pour apprendre le français, visiter la région et nouer des contacts avec la population locale. Prochainement, Séraphine Carroz de Savièse passera un mois dans la famille de Lucia en Argentine et étudiera l’espagnol dans un collège de Concepcion del Uruguay (près de Colon). Olga Bonvin évoque cette expérience dans un article que nous publions ci-dessous.

Intercambio lingüístico-cultural : Suiza-Argentina 2017

Lucía Hoet, Estudiante de ALIANZA FRANCESA Concepción del Uruguay viajó a Suiza, formando parte de los Intercambios que promueven los Profesores Fidel Fernández de Español (Sion) y Olga Bonvin de Francés (Colón).

Estudiar una Lengua Extranjera ayuda a comprender otras culturas… Y estudiar FRANCÉS ayuda, además, a poder realizar Intercambios con jóvenes suizos de habla francesa.

Es con gran orgullo que, una vez más, podemos decir: “Dos jóvenes comparten un mes de estudios, de vivir en familia, salidas, visitas a la región… es decir: atraviesan el Océano para conocerse”!!!!!

Es el caso de Lucía Hoet  (estudiante de la Alianza Francesa de Concepción del Uruguay y del Colegio del Uruguay “Justo José de Urquiza”) y de Séraphine Carroz  (estudiante de Español de la clase del Lycée Collège des Creusets en Sion)

Lucía viajó en enero, disfrutó minuto a minuto de la vida estudiantil en el Valais, más precisamente en Savièse (Diolly) concurriendo al Lycée en Sion, con Séraphine.

Eventos como éste, enriquecen a nuestros  jóvenes, ya que Lucía ha disfrutado de su viaje, ha descubierto otras culturas, y ahora prepara la venida de su compañera valesana para fines de Junio.

Durante los últimos años, se han realizado varios Intercambios con jóvenes de escuelas secundarias, es una forma de incentivar el estudio la Lengua de nuestros ancestros… puesto que la mayoría de los habitantes de la región tienen algún abuelo de origen valesano…

No olvidemos que, allá por los años 70, el Padre Juan E Rougier y los hermanos Carron iniciaron las búsquedas y establecieron contactos de primos del Valais con descendientes en Argentina, y promovieron los reencuentros… escribieron libros, ayudaron a establecer vínculos. Seguidos por los historiadores de la región que, mediante su pluma, nos relataron magníficas anécdotas… ayudando a nuestra imaginación a revivir y /o descubrir aquellos viejos momentos… y en los años 80/ 90 se crearon Centros de enseñanza del Francés apoyados por Asociaciones de Suiza y de Francia.

Olga BONVIN                                                                                                       Profesora en francés

 

 

Séraphine Carroz et Lucia Hoet
Les deux étudiantes en échange : Séraphine Carroz et Lucia Hoet
Meilleurs voeux 2017

Meilleurs voeux 2017

Chers Amis Valaisans du Monde,

A vous, à vos proches ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui vous sont chers, VDM-WW leur souhaite un Joyeux Noël, placé sous le signe de la fraternité et, pour 2017, l’occasion de réaliser leurs rêves les plus secrets.

Bien à vous

Valaisans du Monde – Walliser in aller Welt

Eric Rudaz
Président

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 info@valaisans.com

 

Emigration valaisanne : trois livres à découvrir

Emigration valaisanne : trois livres à découvrir

Trois livres à découvrir

Paru en 2013 sous l’égide d’EVA (Entidades Valesanas Argentinas) : « Primeras colonias de predominio suizo en Argentina 1856-1858 : Su incidencia en el desarollo del pays » de Maria del Carmen Jullier et Hugo René Donnet. Ce livre évoque de manière simple et didactique la création et les débuts de 5 des premières colonies fondées majoritairement par des immigrants valaisans de 1856 à 1858 : Esperanza, Baradero, San José, San Jeronimo Norte et San Carlos Centro.

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Paru en 2016 : « Familia Jullier en Argentina » de Maria del Carmen Jullier présente la généalogie complète de la famille Jullier, dont l’ancêtre José émigra d’Ernen à San Jeronimo Norte en 1865 avec son épouse Maria Josefa Imsand et ses 4 enfants âgés de 1 à 6 ans. Après une brève évocation des origines valaisannes, ce livre aborde les premiers temps de l’installation en Argentine, puis relève tous les noms des descendants de José, ce qui représente un total de 5108 personnes en 2016.

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Paru en 2013 sous l’égide d’EVA : « 10 anos de encuentros y emociones 1993-2003 : La cultura suizo-valesana en Argentina » de Carlos Eduardo Pralong.

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Le Valais Shirt est là!

Le Valais Shirt est là!

 

VDM soutient Ushirt dans son projet Valais Shirt. Ce polo porte fièrement le canton du Valais brodé sur le cœur du vêtement. Simple, discret et élégant, il est disponible en 6 tailles (Xs- S- M- L-XL- XXL). Un modèle homme, bleu marine, ainsi que 2 modèles pour les femmes, un blanc et un bordeaux sont disponibles. Ces trois modèles sont achetés et brodés en Valais. Il est à noter qu’un montant d’au minimum 4.- sera versé à l’association « Valaisans du monde ».

Ils sont disponibles dans différents points de vente en Valais et sur la boutique en ligne de Urshirt.

Vous pourrez également retrouver plus d’informations sur leur page facebook.

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La classe 4H du lycée-collège des Creusets (Sion) a commencé la traduction du livre du Père Rougier « Los Caminos del Reencuentro »

La classe 4H du lycée-collège des Creusets (Sion) a commencé la traduction du livre du Père Rougier « Los Caminos del Reencuentro »

 

Il y a deux semaines, le professeur Fidel Fernandez et sa classe d’espagnol du lycée-collège de Sion ont commencé la traduction du livre du Père Rougier « Los Caminos del Reencuentro » (« Les premiers pas vers les retrouvailles »). Les élèves ont été répartis par groupes de quatre et chaque groupe a reçu une partie du livre à traduire de l’espagnol en français sous la supervision du professeur. Christophe Carron, venu présenter l’auteur du livre et le contexte de l’émigration valaisanne en Argentine, a pu constater avec quelle motivation et quel plaisir la classe travaille. Rappelons que ce livre raconte comment dans les années 1970, après des décennies de silence et d’oubli, le Père Rougier a initié, avec les frères Gabriel et Alexandre Carron, les premières démarches qui vont conduire les descendants de Valaisans d’Argentine et leurs cousins du Valais à renouer des contacts et à se retrouver. Le travail de traduction se poursuivra durant toute l’année scolaire 2016-2017.

Christophe Carron avec une élève qui tient dans ses mains le livre du Père Rougier.
Christophe Carron avec une élève qui tient dans ses mains le livre du Père Rougier.
Le professeur Fidel Fernandez supervise la traduction de ses élèves.
Le professeur Fidel Fernandez supervise la traduction de ses élèves.
Septembre 2016 : visite à Esperanza de l’ambassadeur suisse en Argentine, Hanspeter Mock

Septembre 2016 : visite à Esperanza de l’ambassadeur suisse en Argentine, Hanspeter Mock

Analih Donnet est argentine. C’est une descendante d’émigré valaisan qui habite aujourd’hui à Esperanza, première colonie agricole fondée en partie des Hauts- et Bas-Valaisans en 1856. En 2012, le jumelage de sa ville avec six communes valaisannes (Vex, Hérémence, Saint-Martin, Trient, Riddes et Champéry), sous l’égide de Valaisans du Monde, lui a procuré une immense satisfaction. Aujourd’hui, elle aimerait que les contacts et les échanges se développent beaucoup plus entre les communes jumelées, elle serait ravie que l’esprit de fraternité qui prévaut dans ces jumelages se concrétise davantage par des voyages, des rencontres, des contacts réguliers. Esperanza, dit-elle, se réjouit d’accueillir chaleureusement les présidents des six communes valaisannes concernées.

Le 23 septembre 2016, l’ambassadeur de Suisse en Argentine est venu visiter la commune d’Esperanza. A cette occasion, Analih Donnet a rédigé un bref compte-rendu que nous proposons ci-dessous aux visiteurs du site de Valaisans du Monde.

“Realmente estoy sorprendido. Cuando uno va a conocer un lugar tiene expectativas, que pueden resultar  negativas o positivas. Pero al llegar a Esperanza, me admiré. Saber que el 52% de los fundadores de esta ciudad son suizos y verla, me hace sentir orgullo. Sin dudas, Esperanza es un orgullo para Suiza” dijo el Embajador suizo en la Argentina, Hanspeter Mock, ante la consulta de El Colono del Oeste en el marco de la conferencia de prensa realizada en la sede de la Asociación Suiza.

La recepción fue en la tarde de ayer en la sede de la Asociación Suiza Guillermo Tell, a cargo de Luis Megevand, presidente de la entidad esperancina, el contador Hugo Donnet y demás representantes de entidades suizas y valesanas de la región y del país. Tras conocer  el Chalet de la Asociación Suiza Guillermo Tell, patrimonio histórico de la ciudad de Esperanza y de complacerse  con los automóviles antiguos en exposición al frente del mismo, el Embajador se hizo presente en el Palacio Gris para entrevistarse con la intendente Ana María Meiners.

Hanspeter Mock en la sede de la Asociación Suiza Guillermo Tell manifestó que “veo una comunidad suiza activa, que tiene numerosas actividades, que maneja con criterio sus recursos económicos, con participación en la comunidad a partir de diferentes actividades. Realmente estoy muy contento de ver la tarea que cumplen en la comunidad”.

Sobre las hermandades de Esperanza con seis comunidades de Suiza instó a “activarlas, sostenerlas, porque hay algunas que son papeles firmados muertos y olvidados y otras que son de un rico intercambio, deportivo, cultural, de aportes mutuos”.

Si bien mostró que las becas para estudiar en Suiza son manejadas por los cantones y que son limitadas, “Argentina tiene un alto nivel en ellas, por la calidad de sus investigadores”.

Acerca del intercambio económico recordó que “Suiza es el sexto inversor en la Argentina”, especialmente en  farmacología y alimentos y animó a “sostener un intercambio más intenso que beneficie a los dos países”.

Esta mañana, en el marco de Fecol, el Embajador Suizo mantuvo una reunión con empresarios de Esperanza y la región en la sede del CICAE.  A las 11 presidía el acto de inauguración del Espacio de Hermanamiento de Esperanza con las comunas de Chámpery, Riddes, Trient, Hérémence, Saint-Martin y Vex, en plaza San Martín y visitará a Fecol por la tarde.

Analih Donnet, Esperanza

L’ambassadeur suisse en Argentine, Peter Mock (au centre), s’adresse au public présent au chalet Guillaume Tell d’Esperanza lors d’une visite à nos cousins d’Argentine.
L’ambassadeur suisse en Argentine, Peter Mock (au centre), s’adresse au public présent au chalet Guillaume Tell d’Esperanza lors d’une visite à nos cousins d’Argentine.

 

Visite en Valais de nos cousins sud-américains Agostinho Sauthier et Dario Favre

Visite en Valais de nos cousins sud-américains Agostinho Sauthier et Dario Favre

26 août 2016 : Rencontre à Fully avec deux cousins d’Amérique du Sud : Agostinho Sauthier, descendant de Joseph-Antoine Sauthier de Charrat émigré dans le Rio Grande do Sul en 1875, et Dario Favre, descendant de Jean-Pierre Favre de Sembrancher émigré en 1860 à San José en Argentine.

Cette rencontre a été l’occasion de visiter chez lui Alexandre Carron, puis de partager un pique-nique convivial sur une terrasse de Fully.

Nouvelles de la traduction du livre du Père Rougier

Nouvelles de la traduction du livre du Père Rougier

Le Père Rougier, prêtre argentin aujourd’hui âgé de 88 ans, est à l’origine des premiers contacts rétablis entre les Valaisans et leurs cousins de l’Entre Rios. Il a écrit il y a quelques années un livre (« Los Caminos del Reencuentro ») qui évoque principalement  ses premiers voyages en Valais pour retrouver les familles de ses paroissiens de Villa Elisa et de la région. Avec l’aide du père Gabriel carron, prêtre à Santa Fe, et d’Alexandre carron, passionné par l’histoire de l’émigration valaisanne, il a, en 1971, parcouru les villages valaisans, multiplié les rencontres, établis des liens et ramené en Argentine une somme de documents et d’informations. Grâce à lui, l’impulsion des retrouvailles a été donnée et la grande rencontre de 1991 a pu avoir lieu. En lisant le livre du Père Rougier, on comprend mieux comment le mouvement des retrouvailles a commencé…

Quand le livre a été publié en espagnol, Valaisans du Monde, convaincu de la valeur de cet ouvrage, a décidé d’encourager sa traduction. Divers obstacles ont retardé cette traduction. Celle-ci a cependant été relancée lors de l’assemblée générale de Valaisans du Monde au mois de mai 2016, grâce à la proposition du professeur d’espagnol Fidel Fernandez de réaliser ce travail avec une de ses classes du collège des Creusets (Sion).

Durant cet été, nous avons travaillé sur ce livre et nous avons pensé proposer une centaine de pages à traduire, de même que quelques compléments.

En août 2016, Fidel Fernandez a reçu les indications nécessaires pour commencer la traduction dès le début de cette année scolaire.

Le contact avec Fidel est très bon; il est membre de Valaisans du Monde, il connaît le Père Rougier et l’Argentine pour avoir réalisé, avec une collègue et amie de Colon, Olguita Bonvin, un échange de leurs classes en 2010 et 2011 et par la suite des échanges d’élèves. Olguita Bonvin est proche du Père Rougier, c’est par son intermédiaire que nous échangeons des messages avec le prêtre argentin enthousiasmé par cette entreprise.

Christophe et Alexandre Carron

Celia Vernaz, descendante de pionniers Valaisans, honorée à San José (Argentine) pour son œuvre d’historienne de l’immigration

Celia Vernaz, descendante de pionniers Valaisans, honorée à San José (Argentine) pour son œuvre d’historienne de l’immigration

 

Le 2 juillet 1857, le petit Casimir Delaloye (4 ans) descendit de la goélette partie de Buenos Aires quelques jours plus tôt pour remonter le fleuve Uruguay, et, le premier parmi ses compatriotes valaisans, posa le pied sur la terre qui deviendra peu après la colonie San José.

Exactement 159 ans plus tard, le 2 juillet 2016, la commémoration de cet événement a été célébrée à San José d’une manière toute spéciale.

En effet, des représentants de la Chambre des députés de la Nation se sont rendus dans cette colonie argentine pour honorer l’une de ses personnalités les plus marquantes. Il s’agit de Celia Vernaz, descendante d’émigrés valaisans de la première heure, distinguée pour son œuvre d’historienne de la colonisation. Celia a publié plus de trente livres qui évoquent l’arrivée, l’installation et la destinée des immigrants valaisans, savoyards et piémontais fondateurs de San José et des colonies avoisinantes, Colon et Villa Elisa entre autres. Celia a été durant des décennies une chercheuse fervente dont les œuvres sont reconnues aujourd’hui sur les plans national et international. C’est cette œuvre remarquable qui a valu à Celia Vernaz la distinction décernée par la Chambre des Députés de la Nation.

Cet honneur est pour nous un plaisir d’autant plus grand que Celia est une amie de longue date et que ses livres nous ont beaucoup inspirés dans l’écriture des chapitres sur San José et sa région dans le tome 1 de nos livres « Nos Cousins d’Amérique ».

Alexandre et Christophe Carron

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Novembre 2015 : 140e anniversaire de l’émigration valaisanne au Rio Grande do Sul

Novembre 2015 : 140e anniversaire de l’émigration valaisanne au Rio Grande do Sul

En novembre dernier, nous étions 4 Valaisannes à prendre part aux diverses manifestations commémorant le 140e anniversaire de l’émigration valaisanne dans l’Etat du Rio Grande do Sul, qui, comme son nom l’indique, se trouve au sud du Brésil. J’avais la lourde tâche, mais surtout le grand honneur et le grand bonheur d’y représenter Valaisans du Monde.

Après un accueil chaleureux à Porto Alegre, capitale de l’Etat, et deux jours de visite de cette belle ville, nous nous sommes rendues à Caxias do Sul, pour le début des manifestations. L’ouverture officielle a eu lieu le jeudi soir 12 novembre à la Casa das Etnias, maison offerte par la ville de Caxias aux communautés valaisannes, italiennes, allemandes et polonaises de cette région. De nombreux panneaux et photos illustrant l’histoire de l’émigration valaisanne, ainsi que le développement rural et citadin de la région étaient présentés. Avec M. Ivo Sartor, président de l’AVB, Association Valaisanne du Brésil, nous avons lu, à 2 voix et en 2 langues,  la lettre de félicitations que M. Eric Rudaz, président de VDM, avait fait parvenir à cette occasion, ainsi que le mot de salutations de M. Roland Gay-Crosier, ancien président de VDM ; ces textes ont été traduits en portugais par Mme Angela Da Silva Ribeiro, collaboratrice de VDM au Brésil depuis les Retrouvailles de 1991.

Panneaux sur l’histoire générale de l’émigration, exposés à la Casa das Etnias de Caxias do Sul
Panneaux sur l’histoire générale de l’émigration, exposés à la Casa das Etnias de Caxias do Sul
Ivo Sartor et Aliette Giroud lisent à 2 voix et en 2 langues la lettre de salutations de Valaisans du Monde.
Ivo Sartor et Aliette Giroud lisent à 2 voix et en 2 langues la lettre de salutations de Valaisans du Monde.

Le lendemain, par temps pluvieux, hélas ! après une visite très intéressante au Musée des Immigrants de Caxias do Sùl où nous avons chanté Sentiers Valaisans, en compagnie de nombreuses personnes cousines et amies, nous sommes allées à l’UCS, l’université de la ville, où une vitrine entière était consacrée à l’immigration valaisanne, plus principalement aux familles de Charrat, Saxon, Vouvry et Martigny. Divers panneaux représentaient ces familles, Sauthier de Charrat, Denicol, Bruchez, Gedoz et Sauthier de Saxon, Dupont et Pignat de Vouvry, Guex-Crosier de Martigny. Divers objets ramenés par ces émigrants étaient exposés dans cette vitrine.

Université de Caxias do Sul : vitrine consacrée au 140e anniversaire de l’émigration valaisanne
Université de Caxias do Sul : vitrine consacrée au 140e anniversaire de l’émigration valaisanne

Samedi 14 novembre, dans une salle du Collegio Santa Rosa de la ville de Carlos Barbosa, s’est tenu un séminaire sur l’histoire de cette émigration, sur les familles, leurs origines diverses, les endroits où ils ont vécu à leur arrivée, leurs divers mariages entre communautés immigrées, leurs implantations actuelles et leurs nombreuses descendances dans toutes les villes et villages du Rio Grande do Sul, de Santa Catarina et du Paranà. Cette conférence a été organisée et menée de main de maître par M. Adonis V. Fauth, auteur de plusieurs livres sur l’histoire de l’émigration au Brésil.

Dimanche matin 15 novembre, sur la place Clemente Sauthier de Carlos Barbosa, devant le monument Les Voiles de l’Espoir et par un soleil rayonnant, a eu lieu la cérémonie officielle de cette fête du 140e anniversaire de l’émigration valaisanne au Rio Grande do Sul. La plaque commémorative de cet événement a été inaugurée, en présence d’une foule nombreuse, par MM Claudio Leoncavallo, consul général de Suisse à Sao Paulo, Gernot Haeberlin, consul honoraire de Suisse à Porto Alegre, M. Gilberto Francisco Baldasso, représentant du gouverneur de l’Etat du Rio Grande do Sul, MM Fernando Xavier da Silva, maire de Carlos Barbosa et Ivo Sartor, président de l’AVB.

Inauguration de la plaque commémorative des 140 ans de l’émigration valaisanne. De gauche à droite : Ivo Sartor (président AVB), Claudio Leoncavallo (consul général de Suisse), Fernando Xavier da Silva (maire de Carlos Barbosa) et Gilberto Baldasso (représentant du gouverneur de l’Etat du Rio Grande do Sul)
Inauguration de la plaque commémorative des 140 ans de l’émigration valaisanne. De gauche à droite : Ivo Sartor (président AVB), Claudio Leoncavallo (consul général de Suisse), Fernando Xavier da Silva (maire de Carlos Barbosa) et Gilberto Baldasso (représentant du gouverneur de l’Etat du Rio Grande do Sul)

Je me dois ici de témoigner de l’importance de ces moments pour mes cousins et amis brésiliens, qui sont si heureux et fiers de leur appartenance à notre pays et à notre canton. C’est pour eux une grande émotion et surtout une grande reconnaissance de trouver leurs racines et renouer les liens qu’ils ont cru perdus durant de nombreuses années jusqu’aux Retrouvailles de 1991, où tellement de familles se sont mutuellement découvertes et retrouvées avec bonheur.

Aliette Giroud