Assemblée générale annuelle d’EVA (Entités Valaisannes d’Argentine)

Assemblée générale annuelle d’EVA (Entités Valaisannes d’Argentine)

Après deux longues années sans séance à cause de la crise sanitaire, les Entités Valaisannes d’Argentine (EVA) ont eu leur rencontre annuelle en avril 2022 dans la ville de Concordia. C’est l’association Valaisans du Monde locale qui a accueilli toutes les délégations du pays, venant des provinces d’Entre Ríos, de Santa Fe, de Buenos Aires et de Córdoba.

Différentes activités ont égayé ce week-end de travail dont le point fort a été l’assemblée générale durant laquelle le comité central a été renouvelé. Relevons que le président sortant Hugo Donnet d’Esperanza a cédé la place à son successeur Carlos Pralong originaire de San José et habitant Concordia, élu à l’unanimité.

Outre l’assemblée générale, des visites remarquables ont été organisées durant ce week-end, notamment au barrage Salto Grande, au Palacio San Carlos et au centre historique de la ville. Un repas valaisan typique a également été organisé avec bien sûr la raclette en vedette.

L’association Valaisans du Monde en Valais félicite EVA pour la belle tenue de cette rencontre annuelle qui prouve que le désir de continuer à diffuser la culture héritée des ancêtres émigrés est plus forte que jamais.

Le comité de Valaisans du Monde

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Le comité d’EVA avec à gauche l’ancien président Hugo Donnet d’Esperanza posant sa main sur l’épaule du nouveau président Carlos Pralong de Concordia.
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La salle décorée aux couleurs suisses et valaisannes pour accueillir les délégations participant à la rencontre annuelle d’EVA à Concordia.
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La raclette servie lors du repas.

Février 2022 : 30e anniversaire de l’association des Valaisans de Parana

Février 2022 : 30e anniversaire de l’association des Valaisans de Parana

A l’occasion du 30e anniversaire de l’association des Valaisans de Parana (Parana est la capitale de la province d’Entre Rios en Argentine), Gladys Perren, une figure marquante de cette entité, nous a envoyé un message d’amitié assorti d’une invitation :

Le message de Parana

“Chers amis de Valaisans du Monde,

Notre entité, la première qui a été créée en Argentine, arrive à son 30e anniversaire!

Les valaisans de Paraná sont très fiers et heureux du dynamisme de cette association.

Je vous mets en annexe notre invitation à la fête “con abrazos valesanos paranaenses”. »

Gladys Perren

Notre réponse

Bravo les Valaisans de Parana! Vous pouvez être fiers de votre parcours et de votre histoire. 

Le comité de Valaisans du Monde, ainsi que Alexandre Carron et moi, nous serons de tout cœur et en pensée avec vous le jour de votre fête anniversaire le 12 mars.

Vive l’amitié entre les Valaisans et leurs cousins du Parana.

Le comité et les amis de Valaisans du Monde

Parana 2011 : Christophe Carron remercie Sandra Gaillard et Carlos Pralong, traducteurs des deux tomes de « Nos cousins d’Amériique ».
Parana 2011 : Christophe Carron remercie Sandra Gaillard et Carlos Pralong, traducteurs des deux tomes de « Nos cousins d’Amérique ».

2011 Parana : Camille Carron s’adresse à Gladys Perren, alors présidente des Valaisans de Parana.
2011 Parana : Camille Carron s’adresse à Gladys Perren, alors présidente des Valaisans de Parana.
Distribution du livre « Historia de Pioneros » dans les écoles du département de Colon

Distribution du livre « Historia de Pioneros » dans les écoles du département de Colon

25 octobre 2021

Salutations et remerciements

Le 2 juillet 1857, le petit Casimir Delaloye (4 ans) descend de la goélette partie de Buenos Aires quelques jours plus tôt pour remonter le fleuve Uruguay, et, le premier parmi ses compatriotes valaisans, pose le pied sur la terre qui deviendra la colonie San José. Casimir est accompagné de 351 immigrants, la plupart valaisans, mais aussi des Savoyards et des Piémontais. Ces courageux pionniers vont mettre leurs qualités de sacrifice et de travail au service du pays généreux qui les accueille et qui leur offre un avenir, une prospérité, une nouvelle patrie.

La fondation de San José en 1857 s’inscrit dans le grand mouvement de colonisation qui voit environ 18’000 Valaisans quitter leur pays alpin pour s’installer dans les vastes pampas argentines, pour les cultiver, élever du bétail, s’engager dans diverses activités, et ainsi contribuer à la transformation de ce grand pays plein de promesses.

Les descendants des premiers immigrants n’ont jamais oublié l’héritage qui leur a été transmis : régulièrement, les anniversaires de la fondation célébrés à San José rassemblent des milliers de personnes partageant la même joie et la même ferveur du souvenir… Deux d’entre eux m’ont touché particulièrement, car ils ont une signification toute spéciale :

le 115e anniversaire en 1972, puisque mes oncles Alexandre et Gabriel Carron, avec le père Juan Esteban Rougier, ont renoué les liens entre le Valais et San José.

Et le 130e anniversaire en 1987 auquel j’ai participé et qui m’a beaucoup impressionné par l’extraordinaire ambiance « valaisanne » de la fête : comment ne pas se souvenir du somptueux défilé des chars fleuris dans le centre de San José, du banquet avec l’élection de la reine de la colonisation qui portait le nom bien valaisan de Fabiana Buthay, du concours de tir valaisan, des visites…

Cet anniversaire m’a permis de rencontrer des personnes d’une grande richesse humaine et morale : Celia Vernaz, Sandra Gaillard, Esteban Rougier, Olga Bonvin, Aldo Cettour, mes cousins Dallèves, beaucoup d’autres personnes encore, et en particulier Susana Delaloye qui faisait partie des organisateurs de ces festivités. Susana était déjà passionnée par l’histoire de ses ancêtres émigrés et son cœur battait déjà au souvenir des pionniers.

C’est à cette occasion que je me suis rendu compte de l’extraordinaire attachement que la population de San José, de Villa Elisa, de Colon et des autres colonies du département avaient pour leur passé alpin, avec le désir ardent que celui-ci ne soit jamais oublié.

Cet événement et ces rencontres ont été aussi un des points de départ de l’association Valaisans du Monde qui va œuvrer à partir de ce moment-là pour remettre en contact mes compatriotes avec leurs cousins argentins, pour organiser la grande rencontre des Retrouvailles de 1991 en Valais, et pour continuer aujourd’hui à développer les relations entre les « Valaisans » des pampas et ceux des montagnes alpines.

Merci donc à Susana Delaloye et à Fernanda Sartouh pour avoir eu l’idée géniale d’écrire un livre destiné aux enfants des écoles, de l’avoir réalisé, et de l’offrir généreusement à ce public à un âge où il est très réceptif.

Merci d’avoir mis leurs talents et leurs connaissances au service de cette œuvre si précieuse. Susana et Fernanda, vous êtes les gardiennes d’une mémoire inestimable, et grâce à vous de nouveaux ponts sont jetés entre le passé et le présent, entre le Valais et l’Argentine.

Je suis d’autant plus touché par cette action que je suis moi-même écrivain, qu’avec mon oncle Alexandre Carron nous avons écrit un livre intitulé « Nos cousins d’Amérique » sur l’histoire de l’émigration valaisanne dans le Nouveau Monde, notamment dans l’Entre Rios.

Le président de l’association Valaisans du Monde Eric Rudaz, ainsi que tout son comité, de même que mon oncle Alexandre aujourd’hui âgé de 92 ans, se joignent à moi pour vous apporter de chaleureuses salutations, des félicitations sincères, et un bonjour plein d’émotion à vous les jeunes élèves qui recevez ce précieux livre.

Que ce livre puisse être un instrument de plus de la victoire du cœur sur l’oubli.

Christophe Carron

La reine de la colonisation, Fabienne Buthay, défilant dans les rues de San José lors du 130e anniversaire le la colonie en 1987.
130e anniversaire de la colonie San José en 1987. Défilé dans les rues.
Le président de San José salue la délégation valaisanne lors du 130e anniversaire de la colonie en 1987.
Les auteurs du livre “Historias de pioneros” , Susana Delaloye (à gauche) et Fernanda Sarthou, à droite.
12 juillet 2021- distribution gratuite du livre,  Ecole N°5 “Nicolás Rodríguez Peña”. San Jose ville.
15 juillet 2021- distribution gratuite du livre, Ecole n° 4 “Doctor Martin Reibel”, Colon campagne.
Le 1er octobre 2021 à San Jose.  à gauche  Fernanda S., après l’ambassadeur suisse en Argentine M. Heinrich Schellenberg et son épouse, et finalement à droite, Susana Delaloye.
30e anniversaire des Retrouvailles de 1991: hommage à ceux qui oeuvrent pour maintenir et développer les liens d’amitié entre le Valais et ses cousins du monde

30e anniversaire des Retrouvailles de 1991: hommage à ceux qui oeuvrent pour maintenir et développer les liens d’amitié entre le Valais et ses cousins du monde

En cette année 2021, nous fêtons le 30e anniversaire des Retrouvailles de 1991, organisées pour marquer le 700e anniversaire de la Confédération helvétique.

Dans le cadre de ce jubilé, l’association Valaisans du Monde a été créée pour retrouver le plus grand nombre possible de descendants de Valaisans émigrés, afin de les inviter à venir en Valais renouer avec leurs racines et fêter avec les Valaisans.

C’est ainsi qu’en été 1991, 1’600 descendants de Valaisans dont plus de 1’000 Argentins ont été accueillis en Valais, dans 120 communes, logeant chez les centaines de familles dont ils étaient issus. Ces rencontres ont culminé avec le grand rassemblement du 3 août sur la place de la Planta à Sion, où 5’000 personnes ont participé à une émouvante fête des retrouvailles.

Ceux qui y étaient ont vu des larmes couler, ont vu des familles à nouveau réunies.

Par ce message, Valaisans du Monde veut rendre hommage à ceux qui, par leur courage, leur persévérance et leurs compétences, ont permis cet événement historique. Quand la fête de 1991 a été finie, nous savions que plus rien ne serait comme avant.

Et en effet, à partir de ce moment-là, les contacts se sont multipliés, les voyages et les échanges se sont amplifiés. Pour favoriser et développer les relations entre cousins de l’ancien et du nouveau monde, l’association Valaisans du Monde a poursuivi son œuvre en Valais, Eva a été fondée en Argentine, des associations sont nées au Brésil, et des amitiés se sont créées avec nos cousins d’Uruguay, du Chili, d’Amérique du Nord, etc.

Grâce à l’engagement de centaines de personnes, l’aventure des Retrouvailles ne sera plus jamais oubliée, elle est dans nos cœurs, et elle se poursuit inlassablement.

Merci donc à vous tous, chers membres de Valaisans du Monde, chers cousins et amis de partout, avec qui nous faisons un si beau parcours, partageons tant d’émotions, réalisons tant de grandes choses. Merci d’être avec nous sur ce si beau chemin de la rencontre et de l’amitié.

Le comité de Valaisans du Monde

3 août 1991 : Alexandre et Christophe Carron, du comité de Valaisans du Monde, entourent deux cousins argentins venus participer à la grande fête des Retrouvailles en Valais.

Collaborateurs argentins de Valaisans du Monde à San José, lors d’une réunion de préparation des Retrouvailles de 1991 : Sandra Gaillard et son père à gauche, Roland Gay-Crosier et Christophe Carron au centre, le père Rougier à droite.

Au Brésil en 1989, lors d’une réunion de collaborateurs de Valaisans du Monde préparant les Retrouvailles de 1991.

Argentins, Brésiliens, Américains et autres cousins du monde défilant dans les rues de Fully le 1er août 1991.
Boire une bière valaisanne en Patagonie

Boire une bière valaisanne en Patagonie

Petit clin d’œil fait à nos Amis Valaisans de Patagonie par le journaliste Olivier Troublan.
Le patronyme « Goye », ça chante Hérémence et Saxon (la souche est la même), ça rythme et éveille nos sens (https://home.sergegauya.com) et ça sent bon le chocolat (https://abuelagoye.com/). Et ça nous rappelle la Patagonie !
Bonne lecture, bon voyage et… très bonne dégustation !

Lien de l’article (à cliquer dessus) : Echo Magazine – 18.06.2020

Le père Rougier, artisan des retrouvailles entre le Valais et l’Argentine, nous a quittés

Le père Rougier, artisan des retrouvailles entre le Valais et l’Argentine, nous a quittés

La triste nouvelle est tombée mardi 16 juin 2020 : quelques semaines après avoir fêté ses 92 ans, le père Juan Esteban Rougier a rejoint la maison du Père à Colon (Entre Rios) où il vivait ces dernières années. Né dans la petite ville toute proche de Villa Elisa, colonie fondée au XIXe siècle par des Valaisans, des Savoyards et des Piémontais, il en devient le curé en 1965 et le restera jusqu’en 2000, année à partir de laquelle il exercera son ministère à Colon.

Dans son communiqué du 16 juin 2020, l’évêché de Concordia dont dépendent les paroisses de Colon et Villa Elisa, relève « l’intense activité pastorale et sociale de ce prêtre apprécié pour la force de ses convictions et l’amour de ses paroissiens ».

En 1970, sur l’insistance de son évêque Mgr Ricardo Rösch, le père Rougier se rend à Bruges en Belgique pour suivre une formation sur la pastorale dans les paroisses. Avant de s’envoler pour l’Europe, certains de ses paroissiens lui demandent de profiter de ce séjour pour se rendre en Valais, afin de voir si ce canton suisse est la patrie d’origine de leurs ancêtres.

C’est ainsi qu’une suite de rencontres et de découvertes inattendues vont conduire aux retrouvailles entre les Valaisans, les Piémontais, les Savoyards et leurs cousins argentins.

Pour que ses démarches en ce sens ne tombent pas dans l’oubli, le père Rougier a rédigé trois ouvrages intitulés « Los Caminos del Reencuentro », dont le tome consacré au Valais publié en 2009 a été traduit en français, sous l’égide de Valaisans du Monde, par le professeur sédunois Fidel Fernandez et sa classe d’espagnol du lycée-collège des Creusets. L’ouvrage en français s’intitule « Les Chemins de la rencontre » et est disponible auprès du comité de Valaisans du Monde.

Il y a des êtres qui, quand on pense à eux, apparaissent dans une image chaude et rassurante. Le père Rougier est de ceux-là. Dans la mémoire de ceux qui l’ont connu resteront l’inaltérable enthousiasme d’un homme, Valaisan de cœur, qui a passé sa vie à construire des ponts, engagé au service de sa foi et de ses frères, fidèle en amitié.

Le comité de Valaisans du Monde

La pandémie de covid-19 en Suisse et en Valais

La pandémie de covid-19 en Suisse et en Valais

Pour répondre à certaines demandes de nos cousins du monde, voici quelques informations concernant la pandémie de covid-19 en Suisse et en Valais.

Comme de nombreux autres pays en Europe et dans le monde, la Suisse est touchée par la pandémie de covid 19. Celle-ci à commencé à se propager chez nous à partir du 25 février 2020.

Le 16 mars, alors que le nombre des cas confirmés dépasse les 3’700 et qu’on dénombre 34 décès, le Conseil fédéral déclare l’état de « situation extraordinaire » et prend des mesures uniformes pour tout le pays dont le confinement partiel de la population.

Le pic de la pandémie est atteint fin mars début avril, et à partir de là, la courbe des cas et des décès ne cesse de descendre. Ces derniers jours, la Suisse a enregistré seulement quelques dizaines de nouveaux cas et très peu de décès par jour.

En Valais, on dénombre au total environ 2000 cas confirmés et 150 décès. A partir du 11 mai, les nouveaux cas ne dépassent pas 25 par jour et les décès sont presque nuls.

Cette amélioration de la situation amène le Conseil fédéral a proposer des mesures de déconfinement progressif à partir du 11 mai, avec en perspective la réouverture des frontières et le retour à une vie à peu près normale, tant sur le plan économique que social ou encore religieux.

Le virus et les moyens de se protéger

Le virus qui entraîne la COVID-19 se transmet ‎principalement par des gouttelettes produites ‎lorsqu’une personne infectée tousse, éternue, ou ‎lors d’une expiration. Ces gouttelettes sont trop ‎lourdes pour rester dans l’air et tombent ‎rapidement sur le sol ou sur toute surface proche.‎

Vous pouvez être infecté en respirant le virus, si ‎vous êtes à proximité d’une personne malade, ou en ‎touchant une surface contaminée puis vos yeux, ‎votre nez ou votre bouche.‎

Comment se protéger ? En suivant les consignes officielles résumées ci-dessous dans le tableau de l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP) :

Nous espérons avoir été utiles en communiquant ces quelques informations, et nous redisons à nos cousins d’Amérique et du monde qu’ils habitent nos pensées et nos cœurs tout spécialement en cette période difficile.

Le comité de Valaisans du Monde

Nos cousines d’Amérique : le pouvoir des femmes – Gaddis Gay, une cowgirl avec du sang valaisan

Nos cousines d’Amérique : le pouvoir des femmes – Gaddis Gay, une cowgirl avec du sang valaisan

Comme nous l’avons évoqué dans notre précédent article, Gaddis Gay, descendante d’Eugène Gay et Justine Ançay émigrés du Valais aux Etats-Unis en 1892, est une femme d’affaires dirigeant l’agence de marketing T3 qu’elle a fondée au Texas et qui jouit aujourd’hui d’une renommée nationale. En 2018, elle publie « Cowgirl Power », un livre où elle partage ses idées et ses réflexions pour aider les femmes à développer leur pouvoir pour devenir des leaders dans le monde des affaires. Voici quelques citations tirées de ce livre devenu une référence aux Etats-Unis :

« La société américaine m’a permis de développer des projets et de diriger des équipes bien au-delà de mon expérience. Parfois, j’avais l’impression de me battre au-dessus de mon poids. Mais je voyais que j’avais des résultats positifs et que j’apportais quelque chose d’intéressant à table. C’est à cette époque que j’ai pu réaliser à quel point j’étais forte. »

« En fait, un homme, Boone Powell, a eu très tôt confiance en moi malgré mon inexprérience et m’a nommée directrice des relations publiques du Baylor University Medical Center. Il m’a appris qu’avec de la volonté je pouvais tout faire, qu’il fallait écouter son instinct et agir avec intelligence. »

« Dans les années 1980, je travaillais dans la publicité. En pleine récession, j’avais des idées pour répondre aux besoins des clients en faisant quelque chose de plus intelligent que de simples spots télévisés gonflés. J’ai préparé un plan et je l’ai présenté à l’agence. Les responsables l’ont appelé « mignon » avec des sourires de condescendance. Je suis sorti de leur bureau en me disant : ils ne veulent pas changer les choses avec moi, le le ferai sans eux. J’ai démissionné, encaissé les 16’000 $ d’indemnisation et avec cette somme, j’ai fondé ma propre entreprise de publicité, T3, qui est aujourd’hui l’’une les plus importantes du pays. »

« C’est à cette époque que j’ai pris conscience du pouvoir des femmes, qu’elles ignorent souvent ou n’osent pas extérioriser. Je crois que chaque femme a un pouvoir illimité pour faire ce qu’elle veut. Il faut qu’elle allume son propre feu.

Dans mon entreprise, j’ai été une des premières à permettre aux mamans et papas d’amener leurs bébés et petits enfants au travail. Mon programme a retenu l’attention des responsables du pays et a même été reconnu par la Maison Blanche. »

« Dans mon ranch Double Heart au Texas, j’ai appris les vertus du travail physique. J’aime monter à cheval et élever du bétail. C’est là que je me ressource avec ma famille, que je puise l’inspiration, que je peins. »

« Un jour je suis dans une salle de conférence ou je dirige mon conseil d’administration, le lendemain je suis en salopettes et je conduis une excavatrice dans mon ranch à Austin. »

« La personne qui m’a le plus marquée est mon père, hélas ! mort quand j’avais 12 ans. Il m’a fait très tôt prendre la responsabilité de gérer les finances de ma mère et m’a forcée à grandir très vite. Il m’a poussée à développer mes qualités de femme et j’ai pensé à lui et à ce qu’il m’aurait conseillé à chaque étape de ma vie. Ah ! que j’aimerais qu’il voie la personne que je suis devenue aujourd’hui. »

« Ma mère m’a aussi beaucoup influencée. Quand elle avait 13 ans, elle a souffert d’un cancer des os et on a dû l’amputer de son bras droit. Elle a été un mentor pour moi, parce qu’avec un seul bras, vous avez besoin de tant de solutions. J’ai grandi en regardant une personne qui a rencontré un obstacle, l’a surmonté et s’est fortifiée par cette expérience. »

« Ma définition du succès ? Profiter du plus possible de choses différentes dans la vie et influencer ces choses de manière positive. »

Alexandre et Christophe Carron

Gaddis Gay avec le gouverneur du Texas Georges W. Busch

Gaddis Gay et son livre « Cowgirl Power » publié en 2018

Le siège de l’agence de marketing T3 (Texas) fondée et dirigée par Gaddis Gay

Etats-Unis : une femme hors du commun : Gaddis Gay, descendante d’émigrés valaisans

Etats-Unis : une femme hors du commun : Gaddis Gay, descendante d’émigrés valaisans

Etonnant destin que celui de Gaddis Gay, descendante de Valaisans ayant quitté la terre natale au XIXe sècle avec l’espoir d’une vie meilleure dans le Nouveau Monde.

C’est en effet en 1882 qu’Eugène Gay de Charrat, son épouse Justine Ançay de Fully et leurs 3 enfants s’installent près de St. James dans le comté de Phelps (Missouri). Ils vivent dans une petite ferme en bois où naissent 5 autres enfants. Leur travail comme paysans et leur sens des économies leur permettent après quelques années d’acheter 32 hectares de terre et d’y construire une grande maison de 6 pièces et une grange qui existe encore aujourd’hui telle qu’autrefois.

Gaddis Gay, née en 1956 à Houston, est la fille de Dorothée Gay et arrière-petite-fille d’Eugène et Justine Gay Ançay. Avec son mari Lee Warren, son meilleur supporter dit-elle, elle vit à Austin (Texas) où elle mène aujourd’hui encore une vie active. Après avoir travaillé dans les relations publiques puis le marketing dans diverses sociétés, elle fonde à Austin, en 1989, sa propre entreprise de publicité qu’elle nomme T3. Ses activités prennent rapidement de l’ampleur et incluent la gestion des banques de données et la conception de publicités pour la télévision. La qualité et les compétences de T3 lui valent des clients aussi importants que Dell Computer, la chaîne d’hôtels Hyatt, Blockbuster Video, 7-Eleven, Pizza Hut, les chemins de fer du Texas, etc. En outre, Gaddis Gay collabore aux deux magazines économiques américains de réputation mondiale Forbes et Fortune.

En 2005, Gaddis Gay est nommée par le magazine Fast Company parmi les 25 meilleures femmes entrepreneures du Texas et classée parmi les 10 meilleures entrepreneurs de l’année par le Inc. Magazine. En 2014, elle est élue présidente du Comité des 200 femmes cadres et entrepreneures les plus prospères du monde.

En 2018, elle publie « Cowgirl Power », un livre très remarqué dans lequel elle conseille les femmes désireuses de faire carrière, elle relève leur pouvoir et la manière de l’exploiter dans le monde des affaires. Elle donne des conférences, encourage l’esprit d’entreprise des femmes, anime à titre bénévole diverses œuvres d’entraide sociale. Gaddis Gay est célèbre également pour sa peinture qu’elle expose dans les meilleures galeries du pays.

Figure éminente du monde des affaires et de l’art aux Etats-Unis, Gaddis Gay n’a jamais oublié cependant ses origines valaisannes. En 1999, elle a effectué un voyage en Valais et n’a pas caché son émotion en visitant à Charrat et Fully les lieux où habitaient ses ancêtres Eugène Gay et Justine Ançay. Le destin de cette femme étonnante ? Un conte de fée moderne.

Alexandre et Christophe Carron

Eugène Gay, Justine Ançay et leurs enfants au début du XXe siècle à Rolla (Missouri).

Gaddis Gay, descendante d’Eugène Gay et Justine Ançay, à l’entrée de l’entreprise de marketing T3 qu’elle a fondée à Austin (Texas) et qu’elle dirige.

La bandera argentina fue proyectada en los alpes suizos como señal de “esperanza y solidaridad” frente a la pandemia del coronavirus

La bandera argentina fue proyectada en los alpes suizos como señal de “esperanza y solidaridad” frente a la pandemia del coronavirus

Las autoridades de la ciudad de Zermatt, Suiza, decidieron proyectar la bandera de la Argentina en el pico del monte Matterhorn, en los alpes, como un mensaje de unidad y solidaridad en el medio de la pandemia de coronavirus que mantiene en vilo al mundo.

Todas las noches, el punto más alto de la montaña se ilumina con los colores de la bandera de un país, siempre en una señal de fraternidad. Anoche le tocó el turno a Argentina, donde el coronavirus ha dejado hasta el momento 152 víctimas y un total de 3.144 contagiados.

La imagen de la bandera argentina fue compartida en las redes sociales por la Embajada de Suiza en Buenos Aires y por el embajador Heinrich Schellenberg. “El artista Gerry Hofstetter ilumina el Matterhorn, la montaña más famosa de los Alpes y símbolo emblemático, como señal de esperanza y solidaridad con Argentina en el marco de la pandemia”, escribió.

La embajada citó las palabras de las autoridades de la ciudad desde donde se proyectó la bandera. “Muchos suizos emigraron a la Argentina en el siglo XIX y aún conservan fuertes lazos con su antigua patria. Pensamos en la población argentina en estos tiempos sin precedentes”, expresaron en Zermatt.

El artista Gerry Hofstetter lleva adelante diferentes proyecciones en edificios públicos, monumentos o paisajes. Algunas de las fotos que aparecen en su cuenta de Instagram muestran los trabajos que realizó. Entre ellos se destacan la proyección de la bandera de Italia en el Coliseo, dos ciervos en el Palacio Real de Oslo, en Noruega o el hundimiento del Titanic en un iceberg gigante ubicado en el mar Polar del Norte.

La cumbre de la montaña Matterhorn tiene casi 4.500 metros, se asemeja a una enorme pirámide y su silueta está representada en el envase del famoso chocolate Toblerone.

“La idea es hacer algo agradable para la gente de todo el mundo”, explicó a la agencia de noticias AFP el director de la oficina de Turismo de Zermatt, Daniel Luggen. “El Cervino – como también se conoce a la montaña- es un símbolo importante para Suiza y, cuando lo iluminamos así, estamos convencidos de que da esperanza a la gente”, agregó.

Esta cumbre es uno de los grandes desafíos del alpinismo, sobre todo por su cara norte, y atrae cada año a miles de escaladores. Este año, debido al avance del coronavirus, no hubo actividad.

“La luz es esperanza. Así que, si se hace un mensaje con luz en una situación como la que estamos viviendo, se da esperanza”, precisó Hofstetter en una entrevista con la misma agencia de noticias.

El artista destacó que “el Cervino estuvo aquí antes de que existiera la humanidad” y que “en la historia, cuando había enfermedades, el arte reunía a la gente para encontrar un futuro mejor”. Luego, agregó: “Sólo el arte puede hacer eso”.

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