Historique

L’émigration des Valaisans :

Pourquoi émigrer ?

Sol ingrat et technique agricole archaïque + morcellement des propriétés
Guerre civile entre Hauts et Bas-Valaisans
Les vainqueurs de la guerre du Sonderbund occupent le Valais.
Fin du service mercenaire.

La traversée de l’Atlantique:
7 novembre 1855: premier convoi d’émigrants
Le « Lord Raglan » et l’épreuve de la vie en mer
L’arrivée dans le port de Buenos Aires, le 20 janvier 1856, après 75 jours de voyage.

Chant des colons et émigrants valaisans:

Bien loin de nous le chagrin, la tristesse,
Soyons joyeux, embrassons la gaîté.
Nous partirons avec grande vitesse,
Que le regret ne nous rattrape jamais !

Pourquoi pleurer et nourrir la tristesse ?
Puisque ici bas il faudra tout quitter ?
Dieu même nous a fait la promesse
De nous revoir dans la Sainte Cité.

Pour quelque temps nous ne verrons plus la terre ;
Certainement nous ferons de grands yeux,
Souvent aussi tempêtes et tonnerre
Annonceront la puissance de Dieu.

Soyons sans crainte de rien ni de personne
Car Dieu lui-même dictera notre sort ;
Par nos prières très humbles et très bonnes,
Tous nous serons conduits jusque au bon port.

O chers amis de notre connaissance,
Le souvenir restera grave dans nos cœurs;
Nous partirons avec bonne espérance
Que Dieu là-bas nous préserve du malheur.

Avant de partir dans le nouveau monde,
Buvons ensemble quelques verres de bon vin
Et en chantant vivement à la ronde :
Vive la gaîté, enterrons les chagrins !

Tenons-nous prêts à partir à l’aurore,
Chantons le verre tout plein de bon vin :
Nous l’avons dit, répétons-le encore :
Point de chagrin, vive les Américains !

L’installation dans l’Eldorado argentin

Réception des terres à Esperanza
Le travail des colons
Les sauterelles, « fléau de Dieu »
« La terre est fertile ; elle produit sans engrais »

Le silence, puis l’oubli

1970 Reprise des contacts :

Au début des années 1970, les contacts entre les Valaisans et leurs cousins d’Amérique se limitent à quelques cas isolés (ex. Alexandre et Christophe Carron)
Visite en Valais de l’abbé Juan-Esteban Rougier:
Des patronymes valaisans sont portés par nombre de ses concitoyens argentins
La recherche des cousins perdus
1984: Une initiative déterminante
La proposition de Marthe au Conseil d’Etat d’inviter des descendants d’émigrés à l’occasion des 700 ans de la Confédération
Marthe Carron est en contact avec une famille Brouchoud aux Etats-Unis